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Description
RÉSUMÉ :
Romain Rolland, né à Clamecy (Nièvre) le 29 janvier 1866 et mort à Vézelay le 30 décembre 1944, est un écrivain français, lauréat du prix Nobel de littérature de 1915. Il s’installe seul au 162 boulevard du Montparnasse à Paris après son divorce. À partir de 1904, il enseigne l’histoire de la musique à la Sorbonne tout en écrivant son roman-fleuve Jean-Christophe qui est publié de 1904 à 1912 et lui apporte la notoriété. En 1912, il démissionne de la Sorbonne pour se consacrer uniquement à son œuvre littéraire.
« L’Âme enchantée » est composée de quatre tomes qui paraissent entre 1922 à 1933. Le premier tome a pour titre « Annette et Sylvie ». Il y deux femmes différente dans l’Âme enchantée; une Annette, la jeune bourgeoise sage, intelligente, fortunée, en apparence indifférente à l'amour, et - sous ce masque - la véritable Annette, ardente et droite, avide d'indépendance, inconsciemment en quête d'un compagnon pour qui elle serait une égale. Une histoire qui peut enchantée toutes les âmes.
EXTRAIT :
Au seuil d’un voyage nouveau qui, sans être aussi long que celui de Jean-Christophe, comptera plus d’une étape, je rappelle aux lecteurs la prière amicale que je leur adressais, à un tournant de l’histoire de mon musicien. En tête de La Révolte, je les avertissais de considérer chaque volume comme un chapitre d’une œuvre en mouvement, dont la pensée se déroule au cours de la vie représentée. Citant le vieux dicton : La fin loue la vie, et le soir le jour, j’ajoutais : Lorsque nous serons au terme, vous jugerez de ce que valait notre effort.
Certes, j’entends que chaque volume ait son caractère propre, qu’il puisse être jugé à part, comme œuvre d’art. Mais il serait prématuré de juger, d’après lui, de la pensée générale. Quand j’écris un roman, je fais choix d’un être avec qui je me sens des affinités ; — (ou plutôt, c’est lui qui me choisit). — Cet être une fois élu, je le laisse libre, je n’ai garde d’y mêler ma personnalité. C’est une charge pesante qu’une personnalité qu’on porte depuis plus d’un demi-siècle. Le divin bienfait de l’art est de nous en délivrer, en nous donnant d’autres âmes à boire, d’autres existences à revêtir — (nos amis de l’Inde diraient : « d’autres de nos existences » : car tout est en chacun…)
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RÉSUMÉ :
Romain Rolland, né à Clamecy (Nièvre) le 29 janvier 1866 et mort à Vézelay le 30 décembre 1944, est un écrivain français, lauréat du prix Nobel de littérature de 1915. Il s’installe seul au 162 boulevard du Montparnasse à Paris après son divorce. À partir de 1904, il enseigne l’histoire de la musique à la Sorbonne tout en écrivant son roman-fleuve Jean-Christophe qui est publié de 1904 à 1912 et lui apporte la notoriété. En 1912, il démissionne de la Sorbonne pour se consacrer uniquement à son œuvre littéraire.
« L’Âme enchantée » est composée de quatre tomes qui paraissent entre 1922 à 1933. Le premier tome a pour titre « Annette et Sylvie ». Il y deux femmes différente dans l’Âme enchantée; une Annette, la jeune bourgeoise sage, intelligente, fortunée, en apparence indifférente à l'amour, et - sous ce masque - la véritable Annette, ardente et droite, avide d'indépendance, inconsciemment en quête d'un compagnon pour qui elle serait une égale. Une histoire qui peut enchantée toutes les âmes.
EXTRAIT :
Au seuil d’un voyage nouveau qui, sans être aussi long que celui de Jean-Christophe, comptera plus d’une étape, je rappelle aux lecteurs la prière amicale que je leur adressais, à un tournant de l’histoire de mon musicien. En tête de La Révolte, je les avertissais de considérer chaque volume comme un chapitre d’une œuvre en mouvement, dont la pensée se déroule au cours de la vie représentée. Citant le vieux dicton : La fin loue la vie, et le soir le jour, j’ajoutais : Lorsque nous serons au terme, vous jugerez de ce que valait notre effort.
Certes, j’entends que chaque volume ait son caractère propre, qu’il puisse être jugé à part, comme œuvre d’art. Mais il serait prématuré de juger, d’après lui, de la pensée générale. Quand j’écris un roman, je fais choix d’un être avec qui je me sens des affinités ; — (ou plutôt, c’est lui qui me choisit). — Cet être une fois élu, je le laisse libre, je n’ai garde d’y mêler ma personnalité. C’est une charge pesante qu’une personnalité qu’on porte depuis plus d’un demi-siècle. Le divin bienfait de l’art est de nous en délivrer, en nous donnant d’autres âmes à boire, d’autres existences à revêtir — (nos amis de l’Inde diraient : « d’autres de nos existences » : car tout est en chacun…)
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